Une proxémie genevoise
Ce projet aborde l’espace de confort que crée chaque individu entre son corps et celui d’autrui. Dans l’espace public, nos comportements, nos trajectoires sont induites par la présence et le mouvement de l’autre. Une distance instinctive se constitue, et cela de manière culturelle.
La proxémie, dans l’espace public est un automatisme, nous instaurons un intervalle... Cette zone s’amplifie, se dilate, se rétréci,
s’annule en fonction des rapports entre les individus. La limite entre l’espace propre et celui de l’Autre est parfois rompu, créant un malaise, car l’autre à franchi la sphère social, pour entrer dans l’espace personnel et intime.
Lors de nos trajectoires urbaines cette sphère privative est mise à
l’épreuve. C’est une gestion propre à chacun, mais aussi universelle du territoire dans lequel nous vivons.
Par ajustement constant de l’un à l’autre, des flux humains vont se
créer, avec cela, l’espace citadin va s'animer et s'adapter
Intervalle se constitue alors autour de captations dans la ville de Genève durant le mois de décembre 2016, afin de rendre compte des différentes proxémies existantes. Cette experimentation s’articule autour d’une cartographie de la ville sur laquelle est projeté des représentations de ces distances implicites.
Cet objet est donc une visualisation d’un moment donné à un lieu donné, et rend visible une distance subjective, qui ne fut véridique que pour ces instants
